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mouches
Voici les plus belles boites du monde, les boites Richard Wheatley
Il va de soi que ma boite s'adapte aux rivières de ma région, mais si je devais conseiller un débutant il lui faudrait garnir sa boîte de la manière suivante :
Araignées : Imitation d'ensemble des mouches de la grande famille des éphémères. Une collerette de hackle en tête, un corps allongé et souvent annelé, quelques cerques en queue. Se munir de modéle, jaune, olive, gris, roux et noir. Hameçons de taille 10 à 18.
Palmer : Imitation de la mouche d'ensemble dite "passe partout" bicolore ou tricolore. Une collerette sur toute la hampe de l'hameçon, utiliser des couleurs dans les tons blanc, beige, roux, gris et noir, un corps fonçé. Hameçons de taille 10 à 16.
Sedges : Imitation d'ensemble des mouches de la familles des trichoptères. Une collerette en tête, un corps en herl, ou en quill, ou en dubbing, ou encore en soie de montage, une aile en forme de toit, le tout dans les tons beige à roux fonçé. Hameçons de taille de 8 à 16.
Fourmis : Imitation des fourmis avec ou sans ailes. Une collerette en tête, un corps en soie formé dans les tons de rouge, roux à noir. Hameçons de taille de 16 à 20.
La mouche doit être visible par le pêcheur car il est très désagréable en fin de journée, alors que l'on assiste à des gobages de ne pouvoir matérialiser sa mouche. Elle doit être proportionnée à celle des insectes dont se nourrissent les poissons, car tout écart serait préjudiciable. Elle ne doit pas être trop fournie en hackle. Le monteur amateur a toujours tendance à rajouter 2 ou 3 tours d'enroulement croyant améliorer la flottaison, erreur car plus la mouche est légère et peu fournie et plus elle sera hydrofuge, donc moins hydrophile. Lorsque l'on peut observer des gobages, il faut adapter sa mouche de part sa silhouette, en fonction de l'alimentation des poissons. Il faut aussi respecter dans la mesure du possible sa couleur. La longueur des barbes de hackle doit être en rapport avec la taille de l'hameçon, (un outil est disponible pour cela et se nome "la jauge à hackle") en effet, des hackles trop longs porteront la mouche haut sur l'eau, ce qui peut-être utile dans quelques cas, mais généralement la mouche doit flotter assez bas et ne pas laisser une impression d'hydravion sur l'eau.
La première interrogation que l'on
rencontre, une fois installé sur le bord de l'eau est : Quelle
mouche doit-je accrocher au bout de mon bas de ligne ? Pour y répondre
il faut d'abords déterminer à quel niveau doit évoluer la
mouche, quelle est sa taille et quelle est sa teinte.
Pour le niveau, si l'on peut voir l'activité
des poissons cela reste relativement simple. En fait,
relativement, car il faut bien apprécier le gobage du poisson et
si cela semble évident dans les eaux calmes, cela se complique
dans les eaux agitées. Un "marsouinage" qui laisse
successivement apparaître la tête, le dos puis la queue, est
souvent le signe de prise d'une nymphe juste sous la surface ou d'une
émergente. Les ondes provoquées, ne sont généralement pas
circulaires mais légèrement allongées. Le gobage discret, déclenchant
des petites ondes circulaires et accompagné d'un petit bruit d'aspiration
est souvent signe de prise juste dans le film de l'eau, donc d'une
émergente en phase finale, mais il est possible qu'il s'agisse
aussi d'un spent dérivant. La présence de plusieurs bulles d'air
dans le centre du gobage est dans la plupart des cas synonyme de
la prise d'une mouche posée sur l'eau, comme un subimago en
attente de sa métamorphose parfaite qui lui permettra de prendre
son envol. Il arrive de voir le poisson carrément sortir de l'eau,
dans ce cas il est fort probable que la prise est déclenchée au
moment ou l'insecte tente de s'envoler.
Pour la taille, deux solutions s'offrent à vous.
La première est l'observation directe et la deuxième consiste
à attraper l'insecte. Pour capturer des émergentes ou des
nymphes, un morceau carré de tulle ( voile de marié ) agrafé
sur deux baguettes de bois et tendu dans l'eau fait parfaitement
l'affaire. Pour les imagos cela reste plus complexe, mais avec de
la patience on arrive à bien les observer, lorsqu'ils se posent
sur une brindille ou une feuille. Une autre solution, consiste à
expertiser le contenu stomacal du poisson, mais pour cela, encore
faut-il en avoir déjà pris un. Il faut dans tous les cas
adopter par comparaison, une taille inférieur à celle constatée.
Pour la teinte, il est préférable d'opter pour
une teinte en fonction du temps. Les insectes ne prennent pas
exactement la même couleur selon qu'ils sont sur un fond sombre
ou un fond lumineux.
Cela ne reste bien entendu valable que lorsque l'on a à faire à
des poissons très sélectifs. Mais n'oubliez jamais de vous
poser ces trois questions : Quel niveau ? Quelle taille ? Quelle
teinte ?